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Normand Hamel
L’épreuve que traverse Bombardier présentement n’est rien d’autre qu’une initiation qui marque son entrée dans les ligues majeures. En effet avec le CSeries Bombardier s’immisce dans la cour des grands. C’est un club très sélect où l’on ne retrouve que deux membres seulement: Airbus et Boeing. Un homme plus que tout autre est responsable de cette extraordinaire aventure: Laurent Beaudoin. C’est un visionnaire qui n’a jamais eu froid aux yeux. Sans sa redoutable ambition et son indéfectible détermination le CSeries n’aurait jamais vu le jour. Mais ce qu’il faut comprendre est qu’un pari aussi audacieux que le CSeries n’aurait pas été possible sans le contrôle absolu de la compagnie par le clan Beaudoin/Bombardier. Paradoxalement c’est pour cette même raison que le titre en bourse se fait chahuter présentement par des actionnaires qui aimeraient que le PDG de la compagnie ait la pleine liberté que lui donnerait supposément un conseil d’administration normal, c’est-à -dire qui ne soit pas contrôlé par la famille. Mais cela serait une grave erreur et entrainerait à terme la disparition de Bombardier. C’est que cette compagnie est une anomalie en soi. Elle n’a pas d’affaire là en réalité car elle ne répond pas aux normes de gestion à l’américaine où le regard sur l’avenir ne porte guère au-delà d’un horizon de deux ou trois années, cinq dans le meilleur des cas. Mais ce qui intéresse les Beaudoin/Bombardier n’est pas le profit à court terme mais l’avenir de la compagnie et sa pérennité. L’ambition de Laurent Beaudoin a toujours été et restera toujours celle d’atteindre le plus haut sommet. Et personne ne l’arrêtera, ni Boeing ni Airbus.
Ronald Houde
Ça n’augure rien de bon pour la publication des résultats trimestriels de Bombardier le 30 juillet prochain.
Vincent Goudreault, Eng. MASc
De voir que l’aéronautique se porte bien en général montre que les déboires de Bombardier ne peuvent pas être attribués à un contexte mondial, mais reposent entièrement sur le style de gestion de la famille, avec ces actions muti-votantes.
NDLR : Le commentaire de M. Goudreault portait sur les résultats financiers de Boeing, mais nous avons pensé qu’il cadrait très bien dans cette chronique.
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