MONTRÉAL, le 9 sept. 2015 /CNW Telbec/ – « L’environnement, un objectif rassembleur, catalyseur d’innovation et source d’inspiration », telle fut la conclusion du bilan de SA²GE dévoilé jeudi dernier à l’occasion de l’événement de clôture du projet mobilisateur.
Une cinquantaine de représentants de grandes entreprises, de PME, d’universités et de centres de recherche québécois se sont réunis pour célébrer le succès du projet mobilisateur de l’avion écologique qui a pris fin le 31 mars dernier.
Mis en place en 2010, SA²GE est venu combler un maillon essentiel de la chaîne d’innovation jusqu’alors exclu des programmes d’aide québécois, soit le soutien de la recherche au stade de la démonstration.
Au terme du projet, ce sont plusieurs démonstrateurs technologiques qui ont été développés et qui confèrent au Québec un avantage concurrentiel. D’ici 10 ans, la mise en marché des technologies développées grâce à SA²GE devrait mobiliser au Québec l’équivalent de 6 000 emplois-années pour un total de 2,8 milliards de dollars de vente. « L’impact de SA²GE est stratégique pour nos entreprises et se mesurera dans 5 à 10 ans par le lancement de nouveaux produits, par l’établissement au Québec de créneaux d’excellence mondiaux et par le succès commercial de nos entreprises », explique M. Fassi Kafyeke, président du conseil d’administration de SA²GE et directeur principal, Technologies stratégiques et conception de produits avancés chez Bombardier.
SA²GE a constitué un véritable creuset d’innovation au Québec; les nombreuses entreprises impliquées ont fait progresser les technologies d’un grand pas et plusieurs ont même réussi des innovations de rupture. D’après Dominique Sauvé, directrice de l’organisme qui administre le projet, l’une des clés du succès réside très certainement dans l’exploitation de l’exceptionnel potentiel de collaboration de l’industrie : « le nombre de collaborations spontanées a été remarquable et s’est étendu au-delà de notre cercle habituel en recrutant les capacités d’innovation provenant d’autres secteurs industriels ».
Au Québec, où la proximité des acteurs joue un rôle déterminant, SA²GE a amorcé une transformation de la culture d’innovation, tant chez les grandes entreprises que chez les PME. Au total, ce sont 28 PME et 16 universités et centres de recherche qui ont été impliqués dans SA²GE, pour des dépenses supérieures à 23 millions de dollars envers ces organisations. « Toutes ces innovations et ces collaborations ont été facilitées par un objectif rassembleur, l’environnement. L’atteinte de gains environnementaux à des coûts compétitifs est un formidable catalyseur d’innovation parce que ça force à penser autrement et que ça place les collaborateurs dans un espace non concurrentiel », ajoute Mme Sauvé.
SA²GE a permis de nombreux gains environnementaux à tous les stades du cycle de vie de l’avion. Si les technologies développées dans SA²GE étaient toutes intégrées à un même avion, on économiserait 22 000 tonnes de CO2 sur la vie de l’avion, ce qui correspond à l’équivalent de 6 000 voitures en moins sur nos routes pendant un an ou 24 000 arbres supplémentaires.
Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations a accordé un soutien financier de
70 millions de dollars pour la première phase du projet mobilisateur, auquel vient s’ajouter un investissement de 80 millions de dollars de l’industrie. Ce projet d’une ampleur de 150 millions de dollars est donc un succès dont les partenaires et participants sont fiers. Tous les objectifs ont été atteints, voire dépassés : le développement de nouvelles technologies au stade de la démonstration, la mobilisation de l’industrie québécoise, l’atteinte de gains environnementaux et les retombées économiques.
Le secteur aéronautique québécois se réjouit de la seconde phase du projet qui sera lancée sous peu. SA²GE a montré qu’on peut tirer profit des éléments distinctifs du Québec que sont le dynamisme de la grappe aérospatiale, la proximité géographique des organisations, la disponibilité des ressources hautement qualifiées et la performance de nos entreprises.
Le bilan détaillé du projet est disponible dans la section « Revue de presse » du site Web de l’organisme : www.sa2ge.org
Daphné Savard occupe le poste d’administratrice du site ou webmestre ainsi que celui de responsable des relations avec les annonceurs et les lecteurs.
Commentaires