MONTRÉAL, le 16 mai 2017 /CNW Telbec/ – Le ministre des Transports du Canada, l’honorable Marc Garneau, a déposé la Loi sur la modernisation des transports dont les différentes mesures et initiatives auront des conséquences directes sur le secteur du transport aérien au Canada.
En ce qui a trait aux propositions pour améliorer la protection des voyageurs aériens, Transat approuve les mesures et entend coopérer activement avec ses partenaires de l’industrie, le gouvernement fédéral et l’Office des transports du Canada afin de mettre en place un cadre de travail équitable et équilibré. « Nous partageons tous les mêmes objectifs d’améliorer l’expérience de voyage de nos clients tout en assurant le contrôle du système et des coûts », a indiqué le président et chef de la direction de Transat A.T. inc. Jean-Marc Eustache. « Tant que cette volonté demeure le moteur de cette initiative réglementaire, je suis convaincu que les résultats seront positifs pour tous les intervenants. »
Transat réitère son soutien à la proposition de faire passer de 25 % à 49 % la limite de propriété étrangère des actions à droit de vote des compagnies aériennes. En plus de soutenir la croissance et le financement des entreprises, cette modification favorisera un régime plus libéral en vertu de l’accord entre le Canada et l’Union européenne sur le transport aérien. Cela pourrait se traduire par l’introduction de services aériens transatlantiques novateurs pour les consommateurs.
Enfin, Transat accueille avec prudence la proposition de confier au ministre des Transports de nouveaux pouvoirs de surveillance et d’enquête en regard des accords entre lignes aériennes et des coentreprises dans le secteur aérien afin de s’assurer qu’ils sont dans l’intérêt du public.
Depuis plus d’un an, Transat sensibilise le gouvernement fédéral à l’expansion des coentreprises de compagnies aériennes dans le marché canadien et aux répercussions négatives qu’elles pourraient avoir sur la viabilité à long terme de la concurrence dans l’industrie, un facteur essentiel pour protéger l’intérêt public. Ces coentreprises ont été exemptées des règles normales de concurrence applicables aux États-Unis et en Europe et développent des parts de marché dominantes dans plus d’une douzaine de marchés aériens internationaux au Canada. « Nous sommes heureux de voir que le gouvernement est enclin à soumettre ces coentreprises à une surveillance structurée et à un processus d’approbation afin de s’assurer qu’elles ne font pas obstacle à la concurrence, a dit Jean-Marc Eustache. Cependant, afin de réellement protéger l’intérêt public, il est essentiel que ce contrôle soit fait aussi bien auprès des coentreprises à venir qu’auprès de celles actuellement en activité dans le secteur aérien au Canada. »
Daphné Savard occupe le poste d’administratrice du site ou webmestre ainsi que celui de responsable des relations avec les annonceurs et les lecteurs.
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