Source : Communiqué de presse Transat A.T.
Â
Résultats du deuxième trimestre de 2014
Pour le premier semestre :
MONTRÉAL, le 12 juin 2014 /CNW Telbec/ – Transat A.T. inc., l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 1,1 milliard $ pour le trimestre terminé le 30 avril 2014, en hausse de 1 % par rapport à 2013. La Société affiche une perte d’exploitation ajustée1 de 4,0 millions $ par rapport à un résultat d’exploitation ajusté positif de 2,7 millions $ en 2013. Elle affiche par ailleurs une perte nette de 7,9 millions $ (0,20 $ par action sur une base diluée), par rapport à une perte nette de 22,8 millions $ (0,59 $ par action sur une base diluée) en 2013. La baisse du dollar canadien entraîne à elle seule une augmentation des charges opérationnelles de 22 millions $. Excluant les éléments non liés à l’exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 7,6 millions $ en 2014 (0,19 $ par action sur une base diluée), par rapport à 1,4 million $ (0,04 $ par action sur une base diluée) en 2013.
« Nos résultats pour le trimestre et l’hiver sont légèrement meilleurs que ce que nous anticipions en mars » a déclaréJean-Marc Eustache, président et chef de la direction, qui a ajouté : « Ce fut un hiver particulier. Avec des marges en hausse, nous nous dirigions en décembre vers une amélioration de nos résultats. La chute soudaine du dollar canadien a renversé cette situation en entraînant une augmentation substantielle de nos coûts au moment où la saison prenait son envol et qu’il était difficile d’augmenter les prix ».
Faits saillants du deuxième trimestre
La Société a enregistré des revenus de 1,1 milliard $, en hausse de 1 % par rapport à ceux de 2013, et une perte d’exploitation ajustée1 de 4,0 millions $, par rapport à un résultat d’exploitation ajusté de 2,7 millions $ en 2013. Pour le trimestre, la Société avait diminué son offre sur les destinations soleil de 3,5 %, ce qui a contribué à une diminution globale du nombre de voyageurs de 5,3 %. Les prix de vente moyens ont affiché des hausses et l’euro et la livre sterling se sont appréciés par rapport au dollar canadien. La perte d’exploitation ajustée est entièrement attribuable à la dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont diminué de 4,0 millions $ (0,4 %) comparativement à la même période en 2013. La diminution des revenus découle de la décision de la Société de réduire son offre de 3,5 % sur les destinations soleil et de 2,9 % sur le marché transatlantique, ce qui a entraîné une baisse de 5,9 % du nombre de voyageurs alors que les prix de vente moyens affichaient des hausses. Les activités nord-américaines se sont soldées par une perte d’exploitation de 15,7 millions $, comparativement à 7,3 millions $ en 2013. L’augmentation de la perte d’exploitation est entièrement attribuable à la dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain, qui a résulté en une augmentation des charges opérationnelles. L’augmentation des prix de vente et les efforts de réduction de coûts n’ont pas été suffisants pour compenser l’effet des augmentations des coûts. La perte d’exploitation du trimestre inclut une charge de restructuration de 2,2 millions $, comparativement à 3,9 millions $ en 2013.
En comparaison de 2013, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et auCanada, ont augmenté de 15,8 millions $ (9,7 %), en raison de la vigueur de l’euro et de la livre sterling par rapport au dollar canadien. En devise locale, les revenus en France étaient en hausse alors que les revenus de la société au Royaume-Uni étaient en baisse, à la suite de la décision de la Société de réduire son offre sur ce marché. Les activités européennes se sont soldées par une perte d’exploitation de 1,4 million $, comparativement à une perte d’exploitation de 2,8 millions $ en 2013.
Faits saillants du premier semestre
La Société a enregistré des revenus de 2,0 milliards $, comparativement à 1,9 milliard $ en 2013, et une perte d’exploitation ajustée1 de 27,8 millions $, par rapport à 18,3 millions $ en 2013. Au cours du semestre, la Société a diminué sa capacité sur certains marchés, d’où une baisse globale du nombre de voyageurs de 3,6 %. La capacité sur les destinations soleil est demeurée quant à elle similaire à celle de 2013. Les prix de vente moyens ont affiché des hausses et l’euro et la livre sterling se sont appréciés par rapport au dollar canadien. La perte d’exploitation ajustée est entièrement attribuable à la dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain.
Les revenus des filiales nord-américaines ont augmenté de 27,5 millions $ (1,7 %) comparativement à la même période en 2013. Pour le semestre, la capacité sur les destinations soleil était similaire à celle de 2013, et inférieure de 6,2 % sur le marché transatlantique. Les activités nord-américaines se sont soldées par une perte d’exploitation ajustée1 de 40,7 millions $, comparativement à 23,6 millions $ en 2013. La perte d’exploitation est entièrement attribuable à l’augmentation des coûts de la Société à la suite de la dépréciation du dollar vis-à -vis du dollar américain. La perte d’exploitation du semestre inclut une charge de restructuration de 2,2 millions $, comparativement à 3,9 millions $ en 2013.
En comparaison de 2013, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et auCanada, ont augmenté de 25,8 millions $ (9,3 %). Cette augmentation résulte de la vigueur de l’euro et de la livre sterling vis-à -vis du dollar. En devise locale, les revenus des filiales européennes étaient en légère baisse, à la suite de la décision de réduire la capacité. Les activités européennes se sont soldées par une perte d’exploitation de 9,9 millions $ comparativement à 16,5 millions $ pour le semestre correspondant de 2013.
Situation financière
Au 30 avril 2014, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’établissaient à 404,6 millions $, par rapport à 336,1 millions $ à pareille date en 2013. Le ratio de fonds de roulement était de 1,04, par rapport à 0,98, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s’établissaient à 540,3 millions $, par rapport à 514,7 millions $ à pareille date l’année dernière. Les ententes hors bilan représentaient 648,6 millions $ au 30 avril 2014, par rapport à 655,8 millions $ au 31 octobre 20134, la baisse étant attribuable aux paiements effectués au cours de la période, compensée par la hausse découlant de la dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain.
Perspectives
Le marché transatlantique, au départ du Canada et de l’Europe, représente une portion très importante de l’activité de Transat durant la saison d’été. Pour la période de mai à octobre 2014, la capacité de Transat sur ce marché est inférieure de 1 % à celle de l’été 2013. À ce jour, 65 % de cette capacité est vendue. Les coefficients d’occupation sont inférieurs de 2,4 % et les prix des réservations prises sont supérieurs de 4,3 % à ceux enregistrés à pareille date en 2013. La faiblesse du dollar canadien entraînera une hausse des charges opérationnelles de 4,4 % si le dollar demeure au niveau actuel en regard du dollar américain, de l’euro et de la livre.
Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, la capacité de Transat est supérieure de 9 % à celle déployée à la même date l’an passé. À ce jour, 49 % de cette capacité est vendue, les coefficients d’occupation sont inférieurs de 1 % et les prix de vente sont supérieurs.
En France, par rapport à l’an passé à la même date, les réservations moyen-courriers sont supérieures de 24 % et les réservations long-courriers sont similaires. Des variations dans le mix des produits vendus entraînent une diminution du prix de vente moyen, sans pour autant réduire la marge moyenne générée.
Dans la mesure où ces tendances se maintiennent, la Société prévoit au deuxième semestre des résultats satisfaisants mais inférieurs aux résultats records de l’an dernier.
Initiatives de réduction des coûts et d’amélioration de la marge
La Société poursuit l’implantation de ses initiatives en matière de réduction des charges d’exploitation, d’amélioration des marges et de modifications à ses systèmes et processus. En avril 2013, la Société a par ailleurs annoncé sa décision d’internaliser des petits porteurs moyen-courriers (Boeing 737-800) au départ du Canada, à compter de mai 2014. Les mesures ont eu tel que prévu une contribution favorable sur la marge de 20 millions $ en 2012 et de 15 millions $ additionnels en 2013, et elles devraient générer 20 millions $ additionnels en 2014, de même qu’en 2015, année où l’internalisation des petits porteurs donnera son plein effet.
Informations supplémentaires
Les résultats ont subi l’incidence d’éléments non liés à l’exploitation résumés dans le tableau suivant :
Afficher le communiqué de presse en plein écran
Faits saillants et impact des éléments non liés à l’exploitation sur les résultats | |||||
(En milliers de CAD) | |||||
Deuxième trimestre | Premier semestre | ||||
2014 | 2013 | 2014 | 2013 | ||
Revenus | 1Â 118 620 | 1Â 106 824 | 1Â 965 842 | 1Â 912 538 | |
Résultat d’exploitation (perte d’exploitation) | (17 047) | (10 125) | (50 581) | (40 061) | |
Amortissements | 10 807 | 8 940 | 20 529 | 17 859 | |
Charge de restructuration | 2 226 | 3 915 | 2 226 | 3 915 | |
Résultat d’exploitation ajusté (Perte d’exploitation ajustée)1 | (4 014) | 2 730 | (27 826) | (18 287) | |
Résultat avant charge d’impôts | (9 958) | (30 288) | (44 325) | (50 430) | |
Incidence de la couverture du carburant | (1Â 738) | 25 236 | 1 480 | 16 440 | |
Charge de restructuration | 2 226 | 3 915 | 2 226 | 3 915 | |
Résultat ajusté avant charge d’impôts (Perte ajustée avant charge d’impôts)2 | (9 470) | (1 137) | (40 619) | (30 075) | |
Résultat net (perte nette) attribuable aux actionnaires | (7 903) | (22 760) | (33 552) | (37 897) | |
Incidence de la couverture du carburant | (1Â 276) | 18 454 | 1 085 | 12 027 | |
Charge de restructuration | 1 626 | 2 874 | 1 626 | 2 874 | |
Résultat net ajusté (Perte nette ajustée)3 | (7 553) | (1 432) | (30 841) | (22 996) | |
PERTE DILUÉE PAR ACTION | (0,20) | (0,59) | (0,87) | (0,99) | |
Incidence de la couverture du carburant | (0,03) | 0,48 | 0,03 | 0,32 | |
Charge de restructuration | 0,04 | 0,07 | 0,04 | 0,07 | |
Résultat net ajusté (Perte nette ajustée) par action3 | (0,19) | (0,04) | (0,80) | (0,60) |
Comptabilité de couverture – La Société enregistre à l’état des résultats les gains ou les pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers dérivés qu’elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d’aéronefs. Au deuxième trimestre de 2014, ceci s’est traduit par un gain hors trésorerie de 1,7 million $ (1,3 million $ après impôts), par rapport à une perte de 25,5 millions $ (18,5 millions $ après impôts) en 2013. Pour le semestre, ceci s’est traduit par une perte hors trésorerie de 1,5 million $ (1,1 million $ après impôts), par rapport à une perte de 16,4 millions $ (12,0 millions $ après impôts) en 2013.
La Société utilise au besoin des instruments de couverture pour se protéger des fluctuations du taux de change sur ses charges et/ou ses revenus en devises étrangères. À cet égard, sur la base des normes comptables applicables, les fluctuations résultant de l’évaluation à la juste valeur de ces instruments sont comptabilisées à l’état de la situation financière consolidé et à l’état du résultat global consolidé, et non à l’état des résultats. Au deuxième trimestre de 2014, Transat enregistre une perte de 19,4 millions $ (14,3 millions $ après impôts) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à un gain de 1,6 million $ (1,1 million $ après impôts) au trimestre correspondant de 2013. Pour le semestre, Transat enregistre une perte de 7,3 millions $ (5,4 millions $ après impôts) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à un gain de 0,6 million $ (0,5 million $ après impôts) en 2013.
Sommaire des éléments non liés à l’exploitation – Avant les éléments non liés à l’exploitation, Transat enregistre une perte nette ajustée3 de 7,6 millions $ pour le deuxième trimestre de 2014 (0,19 $ par action sur une base diluée) par rapport à une perte nette ajustée de 1,4 million $ au trimestre correspondant de 2013 (0,04 $ par action sur une base diluée). Pour le semestre, la Société enregistre une perte nette ajustée de 30,8 millions $ (0,80 $ par action sur une base diluée) par rapport à 23,0 millions $ au semestre correspondant de 2013 (0,60 $ par action sur une base diluée).
Transat A.T. inc. est un voyagiste international intégré qui compte plus de 60 pays de destination et qui distribue des produits dans plus de 50 pays. Spécialiste du voyage vacances, Transat est principalement active au Canada et enEurope, de même que dans les Caraïbes, au Mexique et dans le Bassin méditerranéen. Transat, dont le siège social est situé à Montréal, est aussi présente dans le transport aérien, l’hôtellerie, les services à destination et la distribution. (TSX : TRZ.B, TRZ.A)
NOTES
Les éléments suivants sont des mesures financières non normalisées selon les IFRS, utilisées par la direction comme indicateurs pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente.
(1) | Résultat d’exploitation ajusté (Perte d’exploitation ajustée) : Résultat d’exploitation (perte d’exploitation) avant charge d’amortissement, charge de restructuration et autres éléments inhabituels importants. |
(2) | Résultat ajusté (Perte ajustée) avant charge d’impôts : Résultat avant charge d’impôts, effet de la comptabilité de couverture sur le carburant, réévaluation des PCAA, gain à la cession d’une filiale, dépréciation du goodwill et gains (ou charges) de restructuration. |
(3) | Résultat net ajusté (Perte nette ajustée) : Résultat net (perte nette) attribuable aux actionnaires avant l’effet de la comptabilité de couverture sur le carburant, la réévaluation des PCAA, gain à la cession d’une filiale, dépréciation du goodwill et les gains (ou charges) de restructuration, net des impôts y afférents. |
(4) | Le montant des ententes hors bilan au 31 octobre 2013, présenté dans le communiqué de presse de l’exercice clos le 31 octobre 2013, incluait des engagements en vertu d’ententes avec des fournisseurs aériens au montant de 112,5 millions $. Ce montant aurait dû être exclu des ententes hors bilan. |
Conférence téléphonique
Conférence téléphonique pour le premier trimestre 2014 : le jeudi 12 juin 2014 à 10 h 00. Composez le 1-800-893-3796. Nom de la conférence : Transat. Diffusion Web sur www.transat.com. L’appel sera disponible pour réécoute jusqu’au 12 juillet 2014 au 1-800-997-6910, code d’accès 21716790.
Mesures financières non normalisées selon les IFRS
Les états financiers sont dressés conformément aux Normes internationales d’information financière (« IFRS »). Dans le communiqué de presse, la Société présente parfois des mesures financières non normalisées selon les IFRS. Ces mesures n’ont pas de sens prescrit par les IFRS, et il est donc peu probable que l’on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres émetteurs. Elles ont pour objet d’apporter de l’information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d’autres mesures du rendement préparées en vertu des IFRS. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens, à moins d’indication contraire.
Avertissement en ce qui concerne les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l’égard de la Société à l’effet que les réservations se poursuivront selon les tendances indiquées. En faisant ces déclarations, la Société a supposé que les tendances des réservations et des prix de vente se maintiendront, et que les coûts, les prix du carburant et la valeur du dollar par rapport aux devises étrangères demeureront stables. Si ces hypothèses se révèlent incorrectes, les résultats réels et les faits nouveaux pourront différer considérablement de ceux envisagés dans les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse. Les résultats qui y sont présentés peuvent donc différer sensiblement des résultats réels pour diverses raisons comprenant, sans toutefois s’y limiter, les conditions météorologiques extrêmes, les prix du carburant, les conflits armés, les attentats terroristes, les conditions du secteur du marché et de l’économie en général, l’apparition de maladies, l’évolution de la demande compte tenu du caractère saisonnier du secteur, la capacité de réduire les coûts d’exploitation et les effectifs, les relations de travail, les négociations collectives et les conflits de travail, les questions de retraite, les taux de change et d’intérêt, la disponibilité du financement dans le futur, l’évolution de la législation, des développements ou procédures réglementaires défavorables, les litiges en cours et les poursuites intentées par des tiers, ainsi que d’autres risques expliqués en détail de temps à autre dans les documents d’information de la société.
En soi, ces déclarations prospectives comportent des risques et des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. La Société considère que les hypothèses sur lesquelles s’appuient ces déclarations prospectives sont raisonnables, mais le lecteur doit se rappeler que ces hypothèses à l’égard d’événements futurs, dont bon nombre sont indépendants de sa volonté, pourraient se révéler incorrectes, puisqu’elles sont soumises à des risques et à des incertitudes qui touchent ses activités. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d’autres éléments, voir le rapport de gestion pour l’exercice terminé le 31 octobre 2013 déposés auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser toutes déclarations prospectives, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou autrement, à l’exception de ce qui est exigé par les lois sur les valeurs mobilières applicables.
Diplômé universitaire en histoire, journalisme et relations publiques, en 1993, Philippe Cauchi amorce une carrière de journalisme, analyste et consultant en aérospatiale. En 2013, il fonde avec Daniel Bordeleau, le site d’information aérospatial Info Aéro Québec.
Commentaires