Syndicat Unifor Québec
Transmis par le Groupe CNW le : 8 Avril 2016 07:00
MONTRÉAL, le 8 avril 2016 /CNW Telbec/ – Après plus d’un an de conflit, le syndicat Unifor est réellement déçu du peu d’effort démontré par l’employeur à la table de négociation en vue de dénouer l’impasse.
« On pense qu’il serait temps de se mettre en mode règlement. On a offert tous les samedis et dimanches du mois d’avril pour se rencontrer, mais l’employeur n’est pas disponible. Ce n’est pas avec des rencontres de 3 à 6 heures par mois qu’on va trouver un dénouement. C’est autant plus décevant que dans une sortie publique, la semaine dernière, le propriétaire de l’usine avait plutôt démontré une certaine volonté à trouver une solution », a dénoncé Luc Deschênes, représentant national d’Unifor.
Le syndicat en profite pour clarifier certaines des affirmations faites par le propriétaire de Delastek notamment :
Il est inexact de dire que le syndicat a perdu sept griefs où on demandait d’étendre l’accréditation syndicale à la recherche et développement. Ce qui s’est plutôt passé, c’est qu’il y a eu un grief déposé concernant le travail des salariés exclus du certificat d’accréditation et que ce grief revendiquait l’affichage de postes.
Il y a aussi eu une démarche auprès du Commissaire du travail afin de départager le travail de recherche et développements du travail de production. Cette démarche n’avait pas pour but d’élargir le certificat d’accréditation, mais plutôt de le définir
Le syndicat n’a jamais cherché à élargir son certificat d’accréditation. L’enjeu de cette négociation est de départager une fois pour de bon, le travail dit de recherche et développements du travail des employés syndiqués.
« Nous avons retenu nos commentaires, car on voulait laisser toute la chance à un possible déblocage lors de la séance de conciliation du 6 avril dernier. Mais là , c’est clair, les bottines ne suivent pas les babines. Il tente de nous faire porter l’odieux alors que dans les faits, c’est l’employeur qui veut profiter de l’exception de la recherche et développement pour réduire la portée du certificat d’accréditation et de la convention collective. C’est ça le nÅ“ud du problème », a expliqué M. Deschênes.
« Nous sommes toujours aussi engagés et solidaires auprès des membres de la section locale qui n’ont jamais abandonné leur combat et qui font preuve d’une grande ténacité », a indiqué Alexandre Maranger, président de la section locale 1209.
Pendant ce temps, les parties continuent les auditions devant le commissaire du travail sur l’application de l’article 109, qui vise le travail des non-syndiqués et des personnes embauchées depuis le début du conflit de travail chez l’employeur.
La prochaine rencontre de conciliation est prévue le 2 mai prochain. L’usine Delastek emploie près de cinquante membres d’Unifor qui fabriquent des composantes de pièces aéronautiques destinées à divers clients dont Bombardier, Bell Hélicoptère et Viking.
À propos du projet Unifor
Fondé en août 2013, Unifor a été créé par la rencontre du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA). Le syndicat représente plus de 310 000 membres au Canada, dont près de 55 000 au Québec. Unifor est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
Source : Unifor-Québec www.uniforquebec.org
SOURCE Syndicat Unifor Québec
Renseignements : Marie-Andrée L’Heureux, responsable des communications, Unifor-Québec, (514) 916-7373, marie-andree.lheureux@unifor.org
Diplômé universitaire en histoire, journalisme et relations publiques, en 1993, Philippe Cauchi amorce une carrière de journalisme, analyste et consultant en aérospatiale. En 2013, il fonde avec Daniel Bordeleau, le site d’information aérospatial Info Aéro Québec.
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