MONTRÉAL – Nombre de mots : 225 – Temps de lecture : 2 minutes. Un article du quotidien montréalais La Presse, signé par Julien Arsenault, nous apprenait que la rémunération des cinq hauts dirigeants de Bombardier (TSE-BBD) avait grimpé de 8% en 2017.
Quant au pdg de Bombardier, sa rémunération a bondi de 12% pour atteindre 10,63 millions de dollars américains.
Dans un contexte où Bombardier a été sauvé de la faillite par l’injection de 1,3 milliard de dollars de fonds publics en octobre 2015 et qu’elle a encore perdu de l’argent lors de l’exercice 2017, 553 millions de dollars américains un peu de retenue aurait été de mise mais nous savons que cela ne fut pas le cas depuis le sauvetage de l’entreprise par le gouvernement du Québec.
À titre de comparaison, le pdg de Boeing (NYSE-BA), Dennis Muilenburg a touché en 2017, 18,5 millions de dollars américains pour diriger les destinées d’une entreprise ayant généré des ventes de plus de 93 milliards de dollars américains et des profits nets de 8,1 milliards.
Quelles augmentations de rémunération et octrois de primes se réserve la haute direction de Bombardier pour le jour où l’entreprise québécoise renouera avec les profits?
En millions de dollars américains | Â
Boeing Dennis Muilenburg
|
 Bombardier
Alain Bellemare |
Chiffres d’affaires en 2017
|
93 392 | 16 218 |
Bénéfice net
|
8 197 | -553 |
Rémunération totale du pdg
|
18,5 | 10,63 |
Source : The Boeing Company, Bombardier.
Diplômé universitaire en histoire, journalisme et relations publiques, en 1993, Philippe Cauchi amorce une carrière de journalisme, analyste et consultant en aérospatiale. En 2013, il fonde avec Daniel Bordeleau, le site d’information aérospatial Info Aéro Québec.
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