GRAND-MÈRE, QC, le 15 janv. 2018 /CNW Telbec/ – Alors qu’ils étaient réunis en assemblée syndicale ce soir, les membres de la section locale 1209 du syndicat Unifor ont appuyé un plan de retour au travail soumis par leur comité de négociation dans une proportion de 94 % tout en rejetant à 97 % la dernière offre de l’employeur. « La balle est maintenant dans le camp de Delastek qui n’a qu’à accepter les termes entérinés et confier le différend à l’arbitrage pour régler le conflit », a expliqué Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor.
Selon le plan accepté par les membres, les parties s’entendraient pour confier le cÅ“ur du conflit à un arbitre, soit la question du partage du travail qui relève de l’accréditation syndicale entre la recherche et développement et la production. D’autres sujets importants seraient aussi soumis au processus dont la question monétaire. « Nous avions proposé l’hypothèse de l’arbitrage pour trouver une porte de sortie au conflit au mois de juin dernier, ce que l’employeur refusait à ce moment-là , mais qu’il a accepté depuis. Cependant, la question du protocole de retour au travail est toujours à régler », a indiqué Luc Deschêsne, représentant national au dossier.
Au nombre des points en litige les questions de la reconnaissance de l’ancienneté et du nombre de salariés rappelés au travail sont en jeu alors que l’employeur veut maintenir les 22 congédiements effectués l’automne dernier. Ces congédiements sont actuellement contestés par le syndicat. Ainsi, l’employeur ne voudrait reprendre que 18 des 38 membres disponibles, et ce, sans égard à l’ancienneté.
De son côté, le syndicat demande plutôt d’annuler les congédiements, de procéder au rappel de  26 des 38 salariés et que ceux non rappelés soient mis sur la liste de rappel comme le prévoit la convention collective. Ainsi, selon la décision de l’arbitre sur le partage du travail syndiqué et les besoins de l’entreprise, ces membres seront ou ne seront pas rappelés au travail.
« Contrairement à ce que Claude Lessard, propriétaire de Delastek, annonçait dans les médias la semaine dernière, il n’y a donc pas encore d’entente dans ce dossier. La proposition syndicale entérinée par les membres n’a même pas été considérée par l’employeur, mais avec ce vote, tout ce que le propriétaire de Delastek a à faire, c’est de signer en bas de l’entente et le conflit est réglé », a expliqué M. Deschêsne.
Rappelons que les membres de la section locale 1209 d’Unifor sont en grève depuis le 1er avril 2015. L’usine de Grand-Mère fabrique des pièces dans le secteur de l’aérospatiale.
À propos d’Unifor
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Québec et au Canada représentant plus de 315 000 membres dans tous les secteurs de l’économie. Unifor milite pour toutes les travailleuses et travailleurs et leurs droits. Il lutte aussi pour l’égalité et la justice sociale au pays et à l’étranger et aspire à provoquer des changements progressistes pour un avenir meilleur. Au Québec, Unifor représente plus de 52 000 membres et est affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
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SOURCE Syndicat Unifor Québec
Renseignements : Marie-Andrée L’Heureux, responsable des communications, Unifor-Québec, (514) 916-7373, marie-andree.lheureux@unifor.org |
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