MONTRÉAL – Nombre de mots : 225 – Temps de lecture : 2 minutes.
Cela fait des années que plusieurs rêvent de voir le Premier ministre du Canada voler dans un avion Canadien.
Avec le lancement du TwoTwenty d’Airbus, une version VIP de l’A220, connu naguère comme le CSeries de Bombardier, l’idée renait de voir un A220 bardé de feuilles d’érables pour le Premier ministre du Canada et de fleurs de lys pour le Premier ministre du Québec.
Dans le cas de Justin Trudeau, un TwoTwenty serait franchement trop petit en termes de capacités de sièges et trop exiguë en termes d’intimité.
Il faudrait au moins deux TwoTwenty pour remplacer l’actuel Airbus CC-150 Polaris, une version militaire VIP de l’Airbus A310-300 d’une capacité de 243 à 265 passagers en service commercial.
Dans le cas de François Legault, un Two Twenty serait de toute évidence trop grand alors qu’un bizjet comme le Bombardier Challenger 650, moitié moins onéreux à l’achat qu’un A220 VIP serait largement suffisant.
De plus, pour respecter minutieusement, sa politique de ‘Panier bleu’, un Challenger 650 afficherait un contenu québécois bien plus important que l’A220.
En tout premier lieu, le constructeur de l’A220 n’est pas de propriété québécoise et hormis la fabrication du cockpit et l’assemblage des moteurs et des avions, les autres éléments de l’A220 sont d’origine étrangère.
Nous sommes loin des Air Force One qu’il s’agisse des Boeing VC-25A, VC-32B, C-40B ou Gulfstream C-37B ornés de la si belle livrée conçue par Raymond Loewy sur une commande de Jackie Kennedy.
Diplômé universitaire en histoire, journalisme et relations publiques, en 1993, Philippe Cauchi amorce une carrière de journalisme, analyste et consultant en aérospatiale. En 2013, il fonde avec Daniel Bordeleau, le site d’information aérospatial Info Aéro Québec.
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