Communiqué de presse de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Montréal 3 février 2015
APPUI SOLIDE AUX INITIATIVES DE L’OACI CONCERNANT LES RISQUES EN ZONES DE CONFLIT, À LA CONFÉRENCE DE HAUT NIVEAU SUR LA SÉCURITÉ DE L’AVIATION
MONTRÉAL, le 3 février 2015 – Les États membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ont confirmé aujourd’hui leur soutien au vaste programme de travail de l’Organisation visant à réduire les risques en zones de conflit, et notamment à une proposition d’élaborer un prototype de ressource en ligne pour évaluer ces risques.
Plus de 850 participants venant des États et de l’industrie ont confirmé leur ferme appui aux objectifs de l’OACI sur les zones de conflit, figurant dans des recommandations qui relèveront désormais du Conseil de l’Organisation, composé de 36 États.
« En vertu de la Convention de Chicago, il incombe à chaque État d’évaluer sur son territoire les risques encourus par l’aviation civile en zones de conflit et de les porter rapidement à la connaissance d’autres États et des compagnies aériennes, a déclaré le Président du Conseil de l’OACI, M. Olumuyiwa Benard Aliu. L’Équipe spéciale que nous avons créée après la perte du vol MH17 a indiqué que les États et les compagnies aériennes pourraient bénéficier d’un partage accru d’informations sur les zones de conflit, notamment des évaluations des risques pour une zone de conflit en particulier, et qu’une ressource centralisée en ligne permettrait de faciliter l’échange d’informations nécessaires pour atteindre cet objectif. »
« Ce prototype de base de données en ligne a été l’un des aspects les plus importants de la stratégie globale d’atténuation des risques proposée par l’Équipe spéciale de l’OACI sur les zones de conflit, a ajouté le Secrétaire général de l’OACI, M. Raymond Benjamin. L’intention est de loger à l’OACI ce dépôt central qui constituera l’unique source des évaluations de risques actualisées provenant des États et des organisations internationales compétentes. En outre, il importe de souligner qu’il reliera toutes les données d’évaluation des risques à l’État ou à l’organisation qui les a communiquées, et qu’un cadre juridique approprié sera établi pour garantir que la responsabilité de l’OACI ne soit pas engagée par les informations provenant des États et des organisations. »
Les autres priorités du programme de travail sur les zones de conflit approuvé par la Conférence sont, entre autres : l’harmonisation de la terminologie des évaluations de risques, l’examen complet des besoins existants et des formats de messages, ainsi que les initiatives de l’industrie visant à partager les informations relatives aux opérations et à accroître la transparence à l’égard des passagers sur les méthodes appliquées dans l’évaluation des risques en zones de conflit.
Diplômé universitaire en histoire, journalisme et relations publiques, en 1993, Philippe Cauchi amorce une carrière de journalisme, analyste et consultant en aérospatiale. En 2013, il fonde avec Daniel Bordeleau, le site d’information aérospatial Info Aéro Québec.
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