Source : Info Aéro Québec
Chaque Grand Prix du Canada constitue un événement important dans le monde de l’aviation d’affaire. Toutes les écuries transportent leurs pilotes et leurs dirigeants en avions d’affaires et des dizaines de spectateurs fortunés font de même. Ron Signer, porte-paroles de Nav Canada, précise que durant la semaine du Grand Prix, le volume de trafic moyen augmente de 10 à 15 avions par jour, essentiellement des avions d’affaires et quelques avions de transport qui livrent les voitures de course et les autres équipements nécessaires.
Pour les stations-services aéronautiques (FBO) la semaine du Grand prix est une semaine faste. Gilles Bruneau, porte-paroles de Starlink explique que le volume d’affaires double au cours de cette période. Il attend une vingtaine d’avion se répartissant à part égale entre les avions nolisés qui déposent leurs clients et repartent immédiatement et les avions privés qui généralement arrivent le vendredi et repartent le dimanche. Selon Valérie Delorme, présidente d’Hélibellule, qui est à la fois une station-service aéronautique et une entreprise spécialisée dans le transport par hélicoptère, la plupart des avions qui visitent Montréal à l’occasion du Grand Prix arrivent à l’aéroport Pierre-Eliott-Trudeau et seulement quelques-uns choisissent Mirabel ou Saint-Hubert. Julie Gagnon chez Pascan à Saint-Hubert abonde dans le même sens. Pour ce qui est du transport par hélicoptère, madame Delorme explique que le Grand Prix n’amène pas de volume d’affaires important. Les hélicoptères ne sont pas autorisés à se poser sur le site du Grand Prix et la seule exception est l’utilisation d’un hélicoptère-ambulance pour le transport des blessés grave entre l’hôpital de piste et l’hôpital du Sacré-cœur.
Diplômé universitaire en histoire, journalisme et relations publiques, en 1993, Philippe Cauchi amorce une carrière de journalisme, analyste et consultant en aérospatiale. En 2013, il fonde avec Daniel Bordeleau, le site d’information aérospatial Info Aéro Québec.
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