MONTRÉAL – Nombre de mots : 274 – Temps de lecture : 2 minutes.  Qui l’eut cru mais l’acteur américain de 56 ans, dans la dernière cuvée de la franchise hollywoodienne Mission Impossible, ‘Mission Impossible – Fallout’, pilote un monoturbine Airbus Helicopters H125 (AS350B3 SN8241) immatriculé N322AH livré en mai 2016. Il faut dire qu’il n’y a dans le film que des hélicoptères du constructeur aéronautique franco-germano-espagnol : un BK117 et un H225 Caracal.
Mais Tom Cruise n’en est pas à ses premières accointances avec le concurrent de Boeing. Dans le film précédent de la série, ‘MissionImpossible – Rogue Nation’, sorti sur les écrans de cinéma en 2015, l’acteur né à Syracuse, dans l’état de New York, est vu s’accrocher et se balancer sur le flanc d’un quadrimoteur de transport tactique militaire, A400M, bien identifié aux couleurs d’Airbus. Il est inutile de rappeler que cet avion de transport, assemblé à Séville en Espagne, est le concurrent du Boeing C-17 Globemaster III dont la production a cessé en 2015, après la livraison de 279 exemplaires, mais surtout du Lockheed Martin C-130J Super Hercules dont plus de 400 exemplaires ont été livrés depuis 1999.
Pilote d’hélicoptères depuis 1994, Tom Cruise aurait pu demander de piloter un hélicoptère conçu et construit aux États-Unis, son pays natal. Tout au contraire, il a passé trois mois chez Airbus Helicopters à Grand Prairie, au Texas, pour recevoir sa formation sur H125.
C’est peut-être qu’il n’a rien trouvé dans les catalogues des hélicoptéristes américains Bell Helicopters, MD Helicopters, Boeing Vertol, Sikorsky Aircraft, Robinson Helicopters et même Enstrom Helicopters!
Mais à cela, que font les responsables des hélicoptéristes américains?
Diplômé universitaire en histoire, journalisme et relations publiques, en 1993, Philippe Cauchi amorce une carrière de journalisme, analyste et consultant en aérospatiale. En 2013, il fonde avec Daniel Bordeleau, le site d’information aérospatial Info Aéro Québec.
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