Début d’hiver sans surprise
MONTRÉAL, le 16 mars 2017 /CNW Telbec/ – Transat A.T. inc., l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 689,3 millions $ pour le trimestre terminé le 31 janvier 2017, par rapport à 725,7 millions $ en 2016, en baisse de 36,4 millions $ ou 5,0 %. La Société affiche une perte d’exploitation ajustée1 de 37,1 millions $, par rapport à 31,7 millions $ en 2016, et une perte nette attribuable aux actionnaires de 32,1 millions $ (0,87 $ par action de base et diluée), par rapport à 61,2 millions $ (1,43 $ par action de base et diluée) en 2016. Excluant les éléments non liés à l’exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 36,0 millions $ (0,98 $ par action) pour le premier trimestre de 2017, par rapport à 30,4 millions $ (0,82 $ par action) en 2016.
« Notre organisation est nettement plus performante qu’elle ne l’était, puisque nos initiatives de coûts et de marge ont produit une amélioration de 75 millions $ l’an dernier par rapport à 2014 et que nous nous attendons à atteindre 100 millions $ cette année. Mais les effets de nos initiatives sont pour l’heure masqués par la chute du dollar canadien. Sur les trois ans de notre plan, l’effet du carburant et surtout de la devise aura, si la tendance se maintient, augmenté nos coûts sur les seuls forfaits Sud de plus de 100 millions $, c’est-à -dire 140 $ par forfait. Le consommateur n’absorbe pas cela.
Toutefois, les résultats du deuxième trimestre de l’hiver dernier ayant été marqués par plusieurs événements adverses, il est vraisemblable que les résultats de ce trimestre soient légèrement meilleurs que ceux de l’an dernier » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat.
Faits saillants du premier trimestre
La Société a enregistré des revenus de 689,3 millions $, par rapport à 725,7 millions $ en 2016. La diminution de 36,4 millions $ (5,0 %) est principalement due à une diminution du nombre de voyageurs de 3,5 % sur le marché des destinations soleil, le principal marché pour cette période, qui découle de la décision de la Société de réduire son offre de produits de 5,2 % sur ce marché au premier trimestre. La diminution découle aussi d’une proportion supérieure de vols vendus sans portion terrestre par rapport aux forfaits comparativement à 2016. Sur le marché transatlantique, l’offre de produits a augmenté de 10,1 %, entraînant une hausse du nombre de voyageurs de 4,4 %. Les prix de vente moyens ont augmenté sur le marché des destinations soleil et diminué sur le marché transatlantique.
Les activités se sont soldées par une perte d’exploitation ajustée1 de 37,1 millions $, comparativement à 31,7 millions $ en 2016, soit une dégradation de 5,4 millions $. Celle-ci découle de l’effet combiné des variations du dollar comparativement au dollar américain et du prix du carburant, qui a entraîné une augmentation des charges d’exploitation de 18,3 millions $ pour le trimestre, atténuée par la hausse des prix de vente moyens sur les forfaits sud.
Ocean
Ocean Hotels, entreprise dont Transat détient 35 %, a contribué au résultat net à hauteur de 3,6 millions $ pour le trimestre, comparativement à 1,9 million $ en 2016. Cette augmentation découle d’une amélioration de la rentabilité et de la vigueur du dollar américain par rapport aux autres devises. Cette participation représentait pour la Société un actif de 99,1 millions $ au 31 janvier 2017, comparativement à 97,7 millions $ au 31 octobre 2016.
Comme annoncé en décembre, Transat continue d’examiner actuellement l’opportunité soit d’acquérir la totalité d’Ocean Hotels, soit de se départir des 35 % qu’elle possède afin de réinvestir dans un autre projet hôtelier. Une décision à cet égard sera prise dans les prochains mois.
Vente de Transat France et Tourgreece
Le 31 octobre 2016, Transat A.T. inc. a conclu la vente de ses activités de voyagiste en France (Transat France) et en Grèce (Tourgreece) pour la somme de 63,4 millions € (93,3 millions $) à la multinationale de tourisme TUI AG. L’acheteur disposait d’un délai d’examen des comptes de 90 jours ouvrables après la vente. Le 27 janvier 2017, TUI AG a confirmé le prix de vente de 63,4 millions € à la suite de la clôture définitive des comptes et de leur certification.
La cession de Transat France et de Tourgreece ne change rien au programme transatlantique de Transat et n’aura pas d’impact sur les activités d’Air Transat.
Situation financière
Au 31 janvier 2017, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’établissaient à 454,8 millions $, par rapport à 427,5 millions $, en excluant la trésorerie des filiales Transat France et Tourgreece, classée comme détenue en vue de la vente, à pareille date en 2016. Le ratio de fonds de roulement était de 1,15, par rapport à 1,06 au 31 janvier 2016. Les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s’établissaient à 597,7 millions $, par rapport à 609,4 millions $, la diminution découlant du choix de l’entreprise de concentrer son offre en croisière sur les produits à forfait. Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 719,3 millions $ au 31 janvier 2017, par rapport à 710,3 millions $ au 31 octobre 2016, l’augmentation reflétant les ententes signées durant le trimestre pour la location de deux Airbus A330. L’augmentation a été partiellement atténuée par les remboursements effectués et par l’appréciation du dollar vis-à -vis du dollar américain au cours du trimestre.
Perspectives
Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, le principal marché de la Société durant l’hiver, la capacité de Transat au second trimestre est égale à celle offerte l’an passé. À ce jour, 82 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 1,1 % et les coefficients d’occupation sont supérieurs de 0,9 %. L’impact de la faiblesse du dollar canadien, combiné à la hausse du coût du carburant, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 3,3 % si le dollar et le coût du carburant demeurent au niveau actuel. Les marges unitaires sont actuellement supérieures de 0,6 % à celles enregistrées à pareille date l’année dernière.
Sur le marché transatlantique, où c’est la basse saison, la capacité de Transat est supérieure de 9 % à  celle déployée l’hiver dernier. À ce jour, 72 % de cette capacité est vendue, les réservations sont en avance de 9 %, les coefficients d’occupation sont identiques à ceux de l’an passé et les prix de vente sont inférieurs de 0,5 %. L’impact de la hausse du coût du carburant, combinée à la variation des devises, entraînera une hausse des charges opérationnelles de 1,7 % si le coût du carburant et le dollar en regard du dollar américain, de l’euro et de la livre demeurent stables. Les marges unitaires sont actuellement inférieures de 4,4 % à celles enregistrées à pareille date l’année dernière.
L’hiver dernier ayant été marqué par plusieurs événements importants (crainte du Zika, menace de grève des pilotes et attentats terroristes en Europe), la situation s’était alors dégradée à compter du début de décembre. Si les tendances se maintiennent, la Société prévoit que les résultats du second trimestre pourraient être légèrement supérieurs à ceux de l’an dernier.
Quant à l’été 2017, il est encore tôt pour tirer des conclusions. À ce jour, 33 % des sièges sont vendus. En comparaison avec l’été 2016, la capacité de Transat sur le marché transatlantique est supérieure de 5,9 %. Les coefficients d’occupation sont supérieurs de 0,2 % et les prix sont en baisse de 4,8 %. L’impact de la hausse du coût du carburant, combinée à la variation des devises, n’entraînera pas de hausse des charges opérationnelles si le coût du carburant et le dollar en regard du dollar américain, de l’euro et de la livre demeurent stables. Au cours des dernières semaines, et sans que cela traduise nécessairement une tendance appelée à se poursuivre, les prix sur le marché transatlantiques se sont améliorés de manière continue.
Informations supplémentaires
Les résultats ont subi l’incidence d’éléments non liés à l’exploitation résumés dans le tableau suivant :
Faits saillants et impact des éléments non liés à l’exploitation sur les résultats | |||
(En milliers de CAD) | |||
Premier trimestre | |||
ACTIVITÉS POURSUIVIES | 2017 | 2016 | |
Revenus | 689 332 | 725 723 | |
Résultat d’exploitation | (50 671) | (40 541) | |
Amortissement | 14 206 | 11 506 | |
Primes liées aux dérivés arrivés à échéance au cours de la période | (614) | (2 647) | |
Résultat d’exploitation ajusté1  | (37 079) | (31 682) | |
Résultat avant charge d’impôts | (45 111) | (72 056) | |
Dérivés liés au carburant et autres dérivés | (4 804) | 34 088 | |
Primes liées aux dérivés arrivés à échéance au cours de la période | (614) | (2 647) | |
Résultat ajusté avant charge d’impôts2 | (50 529) | (40 615) | |
Résultat net attribuable aux actionnaires | (32 073) | (61 155) | |
Perte nette (Résultat net) liée aux activités abandonnées | — | 7 762 | |
Dérivés liés au carburant et autres dérivés | (3 516) | 24 953 | |
Primes liées aux dérivés arrivés à échéance au cours de la période | (450) | (1 938) | |
Résultat net ajusté3 | (36 039) | (30 378) | |
Résultat dilué par action | (0,87) | (1,64) | |
Perte nette (Résultat net) lié aux activités abandonnées | — | 0,21 | |
Dérivés liés au carburant et autres dérivés | (0,10) | 0,67 | |
Primes liées aux dérivés arrivés à échéance au cours de la période | (0,01) | (0,05) | |
Résultat net ajusté par action3 | (0,98) | (0,82) |
Comptabilité de couverture – La Société enregistre à l’état des résultats les gains ou les pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers dérivés qu’elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d’aéronefs, ainsi que les gains ou les pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur de certains instruments financiers dérivés qu’elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations de taux de change. Au premier trimestre de 2017, ceci s’est traduit par un gain hors trésorerie de 4,8 millions $ (3,5 millions $ après impôts), par rapport à une perte hors trésorerie de 34,1 millions $ (25,0 millions $ après impôts) en 2016.
La Société utilise au besoin des instruments financiers dérivés pour se protéger des fluctuations du taux de change sur ses charges et/ou ses revenus en devises étrangères. À cet égard, sur la base des normes comptables applicables, les fluctuations résultant de la portion efficace de l’évaluation à la juste valeur de ces instruments qui sont désignés comme instruments de couverture sont comptabilisées à l’état de la situation financière consolidé et à l’état du résultat global consolidé, et non à l’état des résultats consolidé. Au premier trimestre de 2017, Transat enregistre une perte de 5,7 millions $ (4,2 millions $ après impôts) sur ces dérivés de change, par rapport à un gain de 5,6 millions $ (4,1 millions $ après impôts) au trimestre correspondant de 2016.
Sommaire des éléments non liés à l’exploitation – Avant les éléments non liés à l’exploitation, Transat enregistre une perte nette ajustée3 de 36,0 millions $ pour le premier trimestre de 2017 (0,98 $ par action), par rapport à 30,4 millions $ au trimestre correspondant de 2016 (0,82 $ par action).
Transat A.T. inc. est une grande entreprise intégrée de tourisme international, spécialiste du voyage vacances et active dans les secteurs du transport aérien, de l’hôtellerie, des forfaits voyages et de la distribution. Agissant principalement au Canada, en Europe, au Mexique et dans les Caraïbes, elle compte quelque 25 pays de destination et distribue des produits dans plus de 50 pays. La société, dont le siège social est situé à Montréal, emploie 5000 personnes. Très engagée dans le développement durable de l’industrie touristique, Transat multiplie les initiatives en matière de responsabilité d’entreprise et est reconnue Partenaire Travelife. Depuis deux ans, l’entreprise se classe parmi les meilleures entreprises citoyennes au Canada au classement annuel de Corporate Knights.
NOTES
Les éléments suivants sont des mesures financières non normalisées selon les IFRS, utilisées par la direction comme indicateurs pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente.
(1) | Résultat d’exploitation ajusté (perte d’exploitation ajustée): Résultat d’exploitation (perte d’exploitation) avant charge d’amortissement, charge de restructuration, paiements forfaitaires liés à des conventions collectives et autres éléments inhabituels importants et incluant les primes relatives aux dérivés liés au carburant et autres dérivés arrivés à échéance au cours de la période. La Société utilise cette mesure pour évaluer le rendement opérationnel de ses activités avant les facteurs mentionnés précédemment, afin d’assurer une meilleure comparabilité des résultats financiers. |
(2) | Résultat ajusté (perte ajustée) avant charge d’impôts : Résultat avant charge d’impôt (perte avant charge d’impôts) avant variation de la juste valeur des dérivés liés au carburant et autres dérivés, gain (perte) à la cession d’une filiale, charge de restructuration, paiements forfaitaires liés à des conventions collectives, dépréciation d’actifs et autres éléments inhabituels importants et incluant les primes relatives aux dérivés liés au carburant et autres dérivés arrivés à échéance au cours de la période. La Société utilise cette mesure pour évaluer le rendement financier de ses activités avant les facteurs mentionnés précédemment, afin d’assurer une meilleure comparabilité des résultats financiers. |
(3) | Résultat net ajusté (perte nette ajustée): Résultat net (perte nette) attribuable aux actionnaires avant résultat net lié aux activités abandonnées, variation de la juste valeur des dérivés liés au carburant et autres dérivés, gain (perte) à la cession d’une filiale, charge de restructuration, paiements forfaitaires liés à des conventions collectives, dépréciation d’actifs et autres éléments inhabituels importants et incluant les primes relatives aux dérivés liés au carburant et autres dérivés arrivés à échéance au cours de la période, net des impôts y afférents. La Société utilise cette mesure pour évaluer le rendement financier de ses activités avant les facteurs mentionnés précédemment, afin d’assurer une meilleure comparabilité des résultats financiers. Le résultat net ajusté est également utilisé dans le calcul de la rémunération variable des employés et des membres de la haute direction. |
Conférence téléphonique
Conférence téléphonique pour le premier trimestre de 2017 : le jeudi 16 mars à 14h30. Composez le 1-800-926-9801. Nom de la conférence : Transat. Diffusion Web sur www.transat.com. L’appel sera disponible pour réécoute jusqu’au 15 avril 2017 au 1-800-558-5253, code d’accès 21846661.
Mesures financières non normalisées selon les IFRS
Les états financiers sont dressés conformément aux Normes internationales d’information financière (« IFRS »). Dans le communiqué de presse, la Société présente parfois des mesures financières non normalisées selon les IFRS. Ces mesures n’ont pas de sens prescrit par les IFRS, et il est donc peu probable que l’on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres émetteurs. Elles ont pour objet d’apporter de l’information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d’autres mesures du rendement préparées en vertu des IFRS. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens, à moins d’indication contraire.
Avertissement en ce qui concerne les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l’égard de la Société à l’effet que les réservations se poursuivront selon les tendances indiquées. En faisant ces déclarations, la Société a supposé que les tendances des réservations et des prix de vente se maintiendront, et que les coûts, les prix du carburant et la valeur du dollar par rapport aux devises étrangères demeureront stables. De même, le communiqué fait référence à des discussions avec les hôtels H10, lesquelles discussions pourraient ou non se conclure par une transaction. Si ces hypothèses se révèlent incorrectes, les résultats réels et les faits nouveaux pourront différer considérablement de ceux envisagés dans les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse. Les résultats qui y sont présentés peuvent donc différer sensiblement des résultats réels pour diverses raisons comprenant, sans toutefois s’y limiter, les conditions météorologiques extrêmes, les prix du carburant, les conflits armés, les attentats terroristes, les conditions du secteur du marché et de l’économie en général, l’apparition de maladies, l’évolution de la demande compte tenu du caractère saisonnier du secteur, la capacité de réduire les coûts d’exploitation et les effectifs, les relations de travail, les négociations collectives et les conflits de travail, les questions de retraite, les taux de change et d’intérêt, la disponibilité du financement dans le futur, l’évolution de la législation, des développements ou procédures réglementaires défavorables, les litiges en cours et les poursuites intentées par des tiers, ainsi que d’autres risques expliqués en détail de temps à autre dans les documents d’information de la société.
En soi, ces déclarations prospectives comportent des risques et des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. La Société considère que les hypothèses sur lesquelles s’appuient ces déclarations prospectives sont raisonnables, mais le lecteur doit se rappeler que ces hypothèses à l’égard d’événements futurs, dont bon nombre sont indépendants de sa volonté, pourraient se révéler incorrectes, puisqu’elles sont soumises à des risques et à des incertitudes qui touchent ses activités. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d’autres éléments, voir le rapport de gestion pour l’exercice terminé le 31 octobre 2016 déposés auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser toutes déclarations prospectives, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou autrement, à l’exception de ce qui est exigé par les lois sur les valeurs mobilières applicables.
SOURCE Transat A.T. Inc.
Médias : Christophe Hennebelle, Vice-président, Ressources humaines et affaires publiques, 514 987-1660, poste 4584; Analystes financiers : Denis Pétrin, Chef de la direction financière, 514 987-1660
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