ORLANDO, FLORIDA – La cuvée 2016 du Salon de la NBAA ne fut pas l’occasion de lancement de nouveaux avions d’affaires contrairement à d’autres.
Néanmoins, les point de mire furent les avionneurs avec la récente première livraison d’un Dassault Falcon 8X, la progression du programme de tests en vol du Gulfstream G500, le vol inaugural attendu du Gulfstream G600, la première sortie en terre américaine du Pilatus PC-24 et la certification du Cirrus VisionJet SF50, le tout dans l’attente du premier vol du Bombardier Global 7000 de la piste de Downsview, en banlieue de Toronto, qui finalement, ne se réalisera qu’au lendemain de la clôture du Salon, le 4 novembre.
Gulfstream Aerospace.
Le constructeur de Savannah, en Georgie, rappela la fin prochaine de deux modèles de sa gamme. Ainsi Gulfstream a vendu le dernier biréacté de moyen gabarit G150, au prix de 15,8 millions de dollars américains, qui sera livré à la mi-2017 après dix ans de production aux installations d’Israel Aerospace Industries (IAI) à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv. Au début 2018, Gulfstream compte livrer le tout dernier biréacté à cabine large et long rayon d’action G450 au prix de 44,65 millions de dollars américains qui sera remplacé par le tout nouveau G500. Plus de 870, GIV, GIV-SP et G450 auront été construits. Dévoilé en octobre 2014 et ayant réalisé son vol inaugural le 18 mai 2015, le jet d’affaires biréacté à cabine large et long rayon d’action G500 poursuit sa campagne de tests en vol qui, avec cinq appareils, a accumulé 1600 heures de vol. Un simulateur construit par FlightSafety International est déjà en service aux installations de FSI à Savannah. Propulsé par deux turbosoufflantes Pratt & Whitney Canada PW814GA, le G500 pourra franchir 5000NM (9260km) à Mach 0,85 ou 3800NM (7037km) à Mach 0.90. D’une vitesse maximale de Mach 0,925, le G500 qui peut accueillir jusqu’à dix-neuf passagers, sera équipé d’une suite avionique Gulfstream Symmetry Flight Deck, de commandes de vol électriques et d’un système de vision améliorée (EVS) de nouvelle génération. Il sera suivi du G600 dont le vol inaugural est imminent. Plus long de cinq pieds que le G500, le G600 propulsé par deux Pratt & Whitney Canada PW815GA aura un rayon d’action de 6200NM (11482km). Le Salon fut l’occasion pour l’avionneur de Savannah de présenter une maquette grandeur nature de la cabine du G500. Les G500 et G600 seront tous deux équipés de base d’un système de communication par satellite Iridium et Inmarsat. Quant à la transmission de données à haut débit, Gulfstream proposera les solutions de JetConneX Ka Band, de SwiftBroadband et de Gogo Biz. Le niveau sonore de la cabine devrait être comparable à celui du G650. En termes de taille de la cabine, de rayon d’action et de prix, le G500 se retrouvera en compétition avec le Dassault Falcon 900LX et ultérieurement avec le Falcon 5X. Néanmoins, le G500 affiche une vitesse et une altitude de croisière plus élevées que les deux Falcon au prix, néanmoins, d’une consommation de carburant plus élevée. De son côté, le G600 bien qu’offrant une cabine légèrement moins longue que celle de son concurrent, le Falcon 8X, volera plus vite, plus loin et plus haut. Les deux nouveaux Gulfstream offrent une cabine légèrement moins large que celle des Bombardier Global 5000 et Global 6000. Le G500 affiche un rayon d’action de 400NM (740km) plus court que celui du Global 5000 mais une vitesse de croisière supérieure en dépit d’une bien meilleure économie en carburant. Le G600 dont la cabine est plus courte de trois pieds (un mètre) que celle Global 6000, vole plus vite et plus loin tout en étant plus frugal en carburant. Le G500 au prix de 44,65 millions de dollars américains devrait obtenir sa certification des autorités américaines l’an prochain pour une entrée en service en 2018. Pour sa part, le G600, au prix de 55,65 millions de dollars américains devrait être certifié en 2018 et entrer en service l’année suivante. Dassault Aviation. Devant une salle pleine avec à la première rangée, fidèle à la tradition, Serge Dassault, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, réaffirma que le programme du biréacté d’affaires à large fuselage et long rayon d’action Falcon 5X ‘is moving ahead in accordance with the revised schedule’ après un retard de deux ans causé par les problèmes de son réacteur le Silvercrest de Safran. Son entrée en service est maintenant prévu pour 2020. Questionné sur la question du prochain Falcon, Éric Trappier, le sourire en coin, ne dévoila aucun détail. Les rumeurs veulent que le équipes de Dassault Aviation planchent sur un jet d’affaires de haut de gamme afin d’affronter les Gulfstream G650/G650ER et les Bombardier Global 7000/8000. Textron Aviation. Dès le dimanche après-midi, Textron Aviation de Wichita, au Kansas, convoqua la presse à son pavillon installé au statique à l’Orlando Executive Airport. Scott Ernest, PDG de Textron Aviation annonça que son tout nouveau Citation Hemisphere en développement sera équipé de la turbosoufflante Safran Silvercrest de 12000 livres de poussée permettant une réduction de consommation de carburant de 15%, des émissions de 40% et de bruit de 50% et de la suite avionique Honeywell Primis Epic. Il rappela que le Citation Hemisphere sera le premier jet d’affaires entièrement nouveau dans sa catégorie depuis plus de vingt ans. Capable de parcourir 4500NM (8334km) et d’accueillir jusqu’à 19 passagers dans trois zones, le Citation Hemisphere offre une cabine large de 102 pouces (2,59m) et haute de 72 pouces (1,82m). Le Citation Hemisphere va permettra à son constructeur d’accéder à un marché que même le Citation X+ en service et le Citation Longitude en développement ne l’y ont pas amenés. En fait, jamais un jet d’affaires construit à Wichita, la capitale mondiale de la construction d’avions d’affaires par le nombre construits chaque année, n’a été capable d’un si long rayon d’action. Il permettra à Textron Aviation de conserver ses clients qui avant devaient migrer vers d’autres constructeurs afin d’acquérir un bizjet à cabine large et long rayon d’action. Avec un rayon d’action de 4500NM, bien que le Cessna Citation Hemisphere se retrouve entre le Gulfstream G450 et le Dassault Falcon 900LX, tous deux basés sur des fuselages relativement anciens, son vrai concurrent se révèle le Bombardier Challenger 650 qui offre un diamètre de fuselage de dimensions comparables mais d’un rayon d’action plus court de 500NM (926km). Bien que la direction de Textron Aviation ait annoncé son vol inaugural pour 2019, aucune date n’a été rendue public pour sa certification et son entrée en service. Celle-ci, généralement survient d’un à deux ans après le premier vol. Embraer Le constructeur de Sao José dos Campos dévoila les Phenom 100EV et Legacy 650E, deux nouvelles versions de modèles existants. Annoncé en juillet dernier, le Phenom 100EV au prix de 4,495 millions de dollars américains, fut présenté au statique. Cette nouvelle version du Phenom 100 dont 340 exemplaires sont en service, est équipée d’une suite avionique Garmin 3000, la même que sur le Phenom 3000, en remplacement de la suite Garmin 1000 et est propulsée par une paire de turbosoufflantes Pratt & Whitney Canada PW617F1-E de 1730 livres de poussée au lieu des PW617E permettant une augmentation de la poussée, de meilleures performances ‘Hot and High’ et une distance de piste au décollage réduite de 1000 pieds. Construit à partir du jet de transport régional ERJ-145, le Legacy 650, version à long rayon d’action du Legacy 600 en service depuis 2002, fut lancé au Salon de la NBAA de 2009 et entra en service en 2011. Environ 280 Legacy 600 et Legacy 650 ont été livrés depuis. Le Legacy 650E propose un système de vision synthétique, une automanette (autothrottle), un intérieur trois zones redessiné incluant un système de divertissement en vol haute définition mais surtout une garantie de dix ans ou 10 000 heures de vol. Au prix de 26 millions de dollars américains, le Legacy 650E qui entrera en service en 2017, affiche un rayon d’action de 3,900NM (7,220km). Le Legacy 650E affronte les jets d’affaires à cabine large Dassault Falcon 2000LXS et Bombardier Challenger 650 déjà en service et le Cessna Citation Hemisphere, lancé au Salon de la NBAA l’an dernier et en cours de développement. Pilatus Le tout premier réacté du constructeur de Stans, en Suisse, Pilatus, le biréacté de six à huit places PC-24 fit son entrée au Salon de la NBAA en se posant le 2 novembre à l’Orlando Executive Airport. Il s’agissait du second prototype (P02) qui a interrompu sa campagne de tests en vol aux États-Unis pour cette première nord-américaine. Le P02 aurait accumulé 600 des 1032 heures de tests en vol prévues. Sa certification par les autorités américaines et européennes est attendue pour le troisième trimestre de 2017. Le P03 devrait effectuer son vol inaugural au premier trimestre de l’an prochain. Le PC-24 partage avec le PC-12NG, sa large porte cargo et la possibilité de se poser sur des terrains de fortune. Il sera certifié pour voler avec un seul pilote aux commandes. Propulsé par deux Williams International FJ44, il devrait afficher une vitesse maximale de croisière de 425 knots (787km/h) avec une charge utile de 2500lbs (1130kg), une vitesse de décrochage de 81 knots, un rayon d’action maximum range de 1950 NM (3611km) avec quatre passagers ou 1,800NM (3333km) avec six passagers et une distance d’atterrissage de 2,525 pieds (769m) au-dessus d’un obstacle de 50 pieds. 50% des livraisons prévues lors des dix premières années seront destinées aux États-Unis. La production annuelle devrait atteindre les 40 unités. Pilatus envisage après les 84 premières livraisons proposer le PC-24 aux utilisateurs militaires. Ses concurrents directs sont les Embraer Phenom 300 et Cessna Citation CJ4. En 2016, Pilatus prévoit livrer 90 PC-12, un peu moins en 2017 afin de ne pas engorger le marché et de protéger la valeur résiduelle de ses appareils. À la mi-2017, Pilatus livrera son 1500ième PC-12. Daher. Le constructeur de Tarbes, en France, des monoturbopropulsé TBM900 et TBM930 annonça qu’il fournirait un cockpit de TBM930 au constructeur de simulateurs de Champion, en Illinois, Frasca, pour la construction du premier simulateur qui sera installé chez Simcom à son centre de formation de Lee Vista, près d”Orlando, en Floride. Nicolas Chabert, PDG de Daher North America révéla qu’actuellement 50 TBM sont construits chaque année, 15 TBM900 équipé de la suite avionique G1000 et 35 TBM930 de la G3000. Déjà 154 TBM900 et TBM930 ont été vendus dont 143 ont été livrés. Un grand total de 806 TBM aux mains de 730 clients dans 35 pays sont en service qui ont accumulé 1,4 millions d’heures de vol. Constatant que la plupart des TBM opérés sous certification non commercial, ne volait que de 100 à 200 heures par an, Daher propose maintenant une formule permettant à ceux-ci d’être nolisé à des tiers grâce au programme FACT pour Fly and Charter your TBM. One Aviation. Le constructeur d”Albuquerque, au Nouveau-Mexique fit la promotion de la version améliorée de son monoréacté de cinq places Eclipse lancé à AirVenture show à Oshkosh, au Wisconsin dont le vol inaugural devrait survenir au second trimestre of 2017. Au prix de 3.6 millions de dollars américains, le Canada recevra des ailes, un empennage et un réservoir de carburant plus grands augmentant l’emport en varburant de 70 galons américains, une suite avionique Garmin 3000 et une turbosoufflante Pratt & Whitney Canada PW615F au lieu de la PW610. Le Canada pourra ainsi franchir 1,400nm (2,600km) range, soit 300nm que le modèle actuel et donc plus loin qu ses concurrents : Embraer Phenom 100, HondaJet and Cessna Citation M2. Le Canada mettra moitié moins de temps que l’Eclipse 550 pour monter à 43 000 pieds. Cirrus Lors de la toute première conférence de presse, le lundi à 8h00 à la veille de l’ouverture du Salon, en cette journée de presse, la direction de Cirrus, de Duluth, au Minnesota, annonçait la certification par la FAA après dix ans de développement et plus de 1700 heures de test en vol sur quatre appareils, du Vision Jet SF50. Il est le premier aéronef certifié sous le Part 23 couvrant les jets monomoteurs et devance ainsi es Diamond D-Jet, Eclipse 400, Piper Altaire et Stratos 714. Au prix de 1,96 million de dollars américains, propulsé par une unique turbosoufflante William International FJ33-5A de 1840 livres de poussée et équipé d’une avionique Garmin G3000 et d’un parachute d’urgence, le Cirrus Vison Jet a recueilli environ 600 commandes. D’une masse maximale au décollage de 6000 livres (2730kg), avec un pilote et quatre passagers, il offre un rayon d’action de plus de 750NM (1389km) et avec un pilote et un passager, de 1165NM (2157km). Le Vision Jet affiche une vitesse de croisière de 250knts et atteint 28 000 pieds. Passé en 2011, sous le contrôle de la China Aviation Industry General Aircraft, Cirrus livrera trois Vision jet cette année dont le premier en décembre, 25 à 50 en 2017 et 125 en 2018. Un exemplaire du Cirrus Vision jet SF50 était exposé au statique à l’Orlando Executive Airport. Piaggio. Le constructeur italien annonça la vente de cinq turbopropulsés P180 Avanti EVO à la californienne West Coast Aviation Services assortie de quatre options. Il s’agit de la première vente aux États-Unis d’ailleurs, le P180 en exposition a été immédiatement livré à la fermeture du Salon. Des nouveaux freins de Parker Aerospace seront bientôt offerts dès la mi-2017 qui permettront des économies d’opérations de l’ordre de 70%. Le service après-vente sera amélioré par la signature d’une entente de services avec huit fournisseurs de services de réparation aux États-Unis. Piper Aircraft. Piper Aircraft de Vero Beach, en Floride et propriété du gouvernement de Brunei annonça la certification par l’European Aviation Safety Agency (EASA) de son monomoteur à piston M350. Au prix d’un million de dollars américains, équipé d’une avionique Garmin 10000 et propulsé par un Lycoming TIO-540-AE2A 350shp (260kW), le M350 atteint une vitesse de croisière maximale de 213kt (395km/h) et peut monter jusqu’à 25,000 pieds (7620m). Boeing Business Jets Boeing Business Jets a dévoilé le troisième membre de la famille remotorisée avec le BBJ 737MAX7. D’un rayon d’action de 7000NM, le BBJ 737MAX7 qui entrera en service en 2022, offrira une cabine six pieds (deux mètres) plus longue que celle du 737-700. Le premier membre de la famille Boeing BBJ 737MAX, un BBJ 737MAX8 sera livré à un centre de finition en 2018, un an après l’entrée en service au sein de Southwest Airlines du premier 737MAX8. Si le 737MAX10 est lancé, un version BBJ sera envisagée selon David Longbridge, PDG de Boeing Business Jets. Toujours selon lui, à long terme, le BBJ 737MAX7 sera le plus vendu. Viking Air. L’avionneur Viking de North Saanich, en Colombie-Britannique arriva au Salon avec l’annonce de la certification de son biturbopropulsé Twin Otter Series 400, une version modernisée du DeHavilland DHC-6 entré en service en 1965, par les autorités aéronautiques brésiliennes ANAC. Déjà vingt Twin Otter Series 400 volent en Amérique du Sud dont 12 équipés de flotteurs au Pérou. Le Twin Otter Series au prix de 6,9 millions de dollars américains est propulsé par deux turbopropulseurs Pratt & Whitney Canada PT-6A-34 et est équipé d’une suite avionique Honeywell Primus Apex. Pour les opérateurs volant de plus courtes distances, une version VFR existe en version sur roues, le 400L et une sur flotteurs, le 400S au prix de 5,995 millions de dollars américains. Les 400L et 400S sont propulsés par des PT6A-27, sont équipés d’une suite avionique plus simple et sont dépourvus d’un système de chauffage avec prélèvement d’air sur les moteurs (Bleed Air). Lancé en 2007, plus de 150 Series 400 ont été vendus à 29 opérateurs. Viking possède les certifications de type de tous les avions de De Havilland Canada du DHC-1 au DHC-7. Airbus ACJ. Airbus annonça la commande d’un ACJ320neo ce qui a porté le carnet de commandes à sept exemplaires de cette nouvelle version équipée au choix du PW1110G de Pratt & Whitney ou du Leap-1A de CFM International et de sharklets en bout d’ailes, soit cinq ACJ320neo et deux ACJ319neo. L’ACJ320neo affiche une consommation en carburant réduite de 16% par rapport à l’ACJ320ceo. Safran. Le motoriste français Safran par la voix de son président Olivier Andriès lors d’une conférence de presse sur le stand de la compagnie devant un moteur Silvercrest confirma que les problèmes de la première turbosoufflante du motoriste destinée à l’aviation d’affaires, le Silvercrest, étaient chose du passé ‘I can say today that the issues are behind us’. En 2015, les ingénieurs de Safran découvrirent des problèmes sur le Silvercrest qui en dégradaient les performances selon le PDG du motoriste. Ainsi Safran livrera un premier moteur certifié à Dassault Aviation pour le Falcon 5X en 2018. Sa certification est attendue pour le printemps 2018. De là , il sera fourni pour les campagnes de test en vol du Dassault Falcon 5X mais aussi du Cessna Citation Hemisphere. Le Silvercrest a déjà accumulé 6000 heures de tests au sol et 600 en vol sur un Gulfstream II. Le design unique du Silvercrest en fait selon monsieur Andriès, la seule turbosoufflante sur le marché optimisée pour une pousses de 10 à 12 000 livres assurant les meilleures performances pour une consommation en carburant la plus basse. Le Program Manager du Silvercrest, Michel Brioude confirma que le premier réacteur intégrant toutes les modifications était en cours de montage pour un premier tour au banc en décembre prochain. Wheels Up Le fournisseur de propriété fractionnelle ou multipropriété (Fractional Ownership) Wheels Up, lors de sa conférence de presse qui se tient parmi les premières le lundi matin, annonça que sa flotte avait atteint 70 appareils soit 55 turbopropulsés Beechcraft King Air 350i and 15 jets d’affaires moyen Cessna Citation XLS jets et comptait 3,700 clients enregistrés aussi bien des individus que des sociétés. Son co-fondateur et PDG Kenny Dichter prévoit l’arrivée de son service en Europe l’an prochain avec de dix à douze King Air. D’ici 2020, il compte alignait 250 appareils, principalement des King Air et avoir 9000 membres. TrueNorth. En plein Salon fut annoncée la vente de True North, fondée, il y a dix ans, à Ottawa au fournisseur de services de télécommunications aéronautiques Satcom Direct basé à Melbourne, en Floride. TrueNorth conçoit et fabrique des équipements de communications par satellite destinés aux avions d’affaires dont la toute nouvelle gamme Optelity acheminant les messages vocaux, les fax et le WiFi pour les mobiles. Wichita. Au stand de la ville Wichita, au Kansas, furent célébrés les 100 ans de construction aéronautiques dans la ‘Air Capital of the World’. En septembre 1916, un certain Clyde Cessna, un fermier de Kingmen County entreprenait la construction d’aéronefs sur une base industrielle après avoir fait volé son premier appareil cinq ans plus tôt. |
Un total de dix-neuf entreprises, organismes publics et associations dont le Wichita Aero Club y étaient représentés.
Corporate Angel Network.
À l’aube de son 35iéme anniversaire, CAN a transporté en avril dernier son 50 000ième patient. Fondé en 1981 par Leonard Greene, le créateur de Safe Flight Instruments, Pricilla H. Blum, une pilote commerciale et Jay N. Weinberg, un franchisé d’Avis Rent-A-Car, CAN a pour but d’offrir des sièges inoccupés sur des vols en avions d’affaires pour des patients atteint de cancer ayant besoin de se déplacer pour des soins médicaux. |
Diplômé universitaire en histoire, journalisme et relations publiques, en 1993, Philippe Cauchi amorce une carrière de journalisme, analyste et consultant en aérospatiale. En 2013, il fonde avec Daniel Bordeleau, le site d’information aérospatial Info Aéro Québec.
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